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Pédagogie compensatoire

Les personnes en situation de handicap ont légalement droit à des mesures de compensation des désavantages, pour autant que le principe de proportionnalité soit respecté, c’est-à-dire que le rapport entre les ressources investies pour éliminer l’inégalité et les bénéfices procurés soient équilibrés. De manière très générale, la compensation des désavantages peut être définie comme la neutralisation ou la diminution des limitations occasionnées par un handicap. Elle désigne l’aménagement des conditions dans lesquelles se déroulent les apprentissages et examens et non une adaptation des objectifs de la formation. Les mesures doivent garantir le respect des exigences de formation (CIIP, 2018).

Le droit aux mesures de compensation des désavantages exige une expertise médicale ou psychologique avec un diagnostic par un ou une spécialiste (médecin, psychologue ou tout autre professionnel accrédité. Toutefois, une déficience (ou un trouble) diagnostiqué ne donne pas automatiquement droit à des mesures de compensation des désavantages. C’est seulement lorsque cette déficience entrave l’élève dans ses apprentissages ou lors des évaluations − c’est-à-dire qu’elle le « handicape » dans ces situations bien précises − que le droit devient effectif (CIIP, 2021).

Mesures de compensation des désavantages admises pour les examens des élèves de 3e et 4e années en 2025-2026 :

Les gymnases vaudois mettent en œuvre les dispositifs suivants pour les examens :

  • Épreuves rédigées avec des polices linéales (ex. Verdana, Arial), taille de police et interlignes bien lisibles (ex. taille d’au moins 12 avec un interligne de 1.5).
  • 1/3 temps supplémentaire aux examens écrits et oraux (temps de préparation) Dispositions pour les épreuves de compréhension orale :
    • Le 1/3 temps est organisé sous forme d’entrée anticipée (15 minutes auparavant). Il est utilisé pour la lecture de l’épreuve.
    • Il n’y a pas de troisième écoute.
    • Cas d’une candidate ou un candidat malentendant :
      • Accompagnement par une ou un codeur-interpréte en langage parlécomplété (LPC) mais pas en langue des signes
      • Dispense possible mais dans ce cas l’attestation de niveau B2 n’est pas délivrée.
  • Moyens auxiliaires :
    • Ordinateur ou tablette avec dictionnaire électronique sans connexion à internet, sans correcteur orthographique. Ces moyens doivent être proposés dans une attestation d’un thérapeute.
  • Accompagnement par une tierce personne. Par exemple, codeuse ou codeur-interprète en langage parlé complété ; pour la rédaction des épreuves dans les cas de handicaps moteurs.
Pour en savoir plus et s'informer sur la procédure